L’église romane Saint-Pierre-Saint-Paul

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elle est inscrite depuis le 11 avril 1950 à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.

Consacrée le 26 avril 1136 par messire Roger de Noé, évêque du Comminges, elle n’a pas beaucoup souffert des guerres de religion, mais a subi au cours du temps de nombreuses transformations (voûte, baies, clocher, etc).

L’extérieur

Récemment rénovée, cette construction massive de plan basilical comporte des contreforts disposés régulièrement sur toute la longueur des murs sud et nord. La façade nord de l’église comporte une particularité architecturale propre aux premières églises romanes du Comminges. On peut y découvrir un chrisme (symbole de la trinité) sculpté sur une pierre quadrangulaire simple.

venez découvrir le Chrisme...chrisme

Monogramme du Christ était réduit au X khi et au p rhô deux premières lettres en grec du christ . On a ensuite ajouté l’x alpha et l’w oméga Dieu début et fin de toute chose. Peu à Peu il devient le symbole de la trinité en intégrant Dieu le Père, transformation du p en P Latin et S (Sigma) pour le St Esprit.

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Le clocher

L’énorme clocher-tour carré surmonte le portail et le mur occidental de l’église. Il a deux niveaux inégaux séparés par une mince corniche. Chacun d’eux est percé de deux baies sur chaque face. Il est terminé à l’ouest par un fronton surmonté d’une croix en fer forgé.

 

 

 

 

 

 

 

PORTAIL

Le portail

De style roman en pierre calcaire tendre, à voussures en plein cintre, le portail repose sur de simples impostes, sans ornement.

Il est abrité par un auvent récent.

 

EGLISE INTL’intérieur

L’église est longue de 40 mètres et large de 13 mètres.

Elle comprend une nef de cinq travées, flanquées de bas cotés, se terminant en absides et absidioles. Les voûtes sont en berceau à la nef soit en cul de four aux absides soit en arêtes aux collatéraux.

La nef centrale voutée en plein cintre est entourée de collatéraux plus étroits, voûtés d’arêtes.

A l’entrée, la première travée comporte deux lourds piliers carrés, qui supportent le poids du clocher. Ils ont été reconstruits en briques en 1783.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les vitraux

Les vitraux qui éclairent l’église furent la plupart créés et exécutés par les peintres verriers toulousains Gesta et Rigaud.VITRAUX

Le Château de Lavernose

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Bâti à la limite de la bastide (déterminée dans l’acte de paréage de 1259,établi par le Comte de Comminges Bertrand VI d’une part et le prieur de Saint Pierre de VERNOSOL d’autre part), le château primitif a été construit dans un but de protection et de défense. En effet aux XVème et XVIème siècles, l’insécurité règne dans le pays et la région : guerres entre seigneurs (Foix et Armagnac), et guerres de religion se succèdent.

 

 

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En 1554, lorsque les Huguenots menacent Lavernose, le syndic du Tiers Etat « avertit noble Durand de GESTES de l’arrivée des ennemis du Roy qui tâchent de surprendre le fort » et demande au seigneur de Vernoze « qu’il y soit fait bonne et exacte garde, tant de jour que de nuit, attendu que la maison est forte… » (Archives de Muret - registre de Antoine Hébrard Notaire)

En 1671, Jean Durand de RIVALET achète la seigneurie de LAVERNOSE, que ses descendants ont conservée jusqu’à la révolution. Il est également seigneur du FRECHET.

En 1776, le Roi et la Comtesse de VERLHAC, née Durand de RIVALET se partagent la justice de la seigneurie.

Au début de la révolution, le château appartient à Madame Escodeca de BOISSE, Comtesse de VERLHAC - ROFFIAC née Jeanne Durand de RIVALET.

Le 23 Nivose an II (12 janvier 1794), afin de faire disparaitre les symboles de puissance des seigneurs, les autorités révolutionnaires ordonnent « la démolition des tours ».

Le 14 avril 1956, la commune achète le château et ses dépendances.

Au cours du temps, les fossés ont été comblés, les ormes abattus, la grille enlevée. Le chai est devenu salle des fêtes, les communs abritent les locaux affectés aux associations. L’intérieur du château a été rénové en fonction de son utilisation en Mairie : salle d’accueil, bureaux, secrétariat, bibliothèque et salle du conseil municipal au 1er étage.

Le château de Lacasse

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Un plan cadastral de la communauté de LACASSE, datant de 1570, reproduit le dessin du château situé au milieu d’une végétation marécageuse avec "enclos et jardin, basse-cour et verger du Seigneur de La CASSE". Ce château était constitué d’un bâtiment rectangulaire construit sur pilotis, flanqué d’une tour carrée peu élevée, surmontée d’une sorte de chemin de ronde.
L’importance des bâtiments, habitation et dépendances se justifie par l’activité agricole de ce domaine appartenant au Roi. En effet, ce domaine fut inféodé par bail « consenti » à Gilles VARES, seigneur de cette commune, le 7 juin 1627.

Le château fut certainement reconstruit au cours du XVII ème siècle. Le plan cadastral de 1813 donne l’implantation au sol du nouveau château : bâtiments en briques, habitation et dépendances, le tout disposé en U.

 

 

 

La chapelle Saint Hubert (Notre Dame de la Compassion)

Les premiers écrits faisant état d’une chapelle « au bout du village » datent de 1620 (Monseigneur de Rudèle). Le procès-verbal de la visite pastorale de Mgr de chapelle st hubertMontchal donne la description suivante : « un oratoire s’étire sur le grand chemin au milieu du village, dédié à Notre Dame de Pitié, où on dit la messe fort souvent, et, l’estant allé visiter, nous avons trouvé iceluy en forme d’une petite chapelle bien bastie et fermée par devant de barreaux de chaisne avec une bonne porte qui ferme à clefs » …

Cette chapelle a été détruite à la révolution, en 1794.

En 1816, le curé Pratviel décide de faire édifier une nouvelle chapelle. Construite en 1817 et se compose essentiellement d’une salle de plan presque carré, flanquée latéralement de deux annexes.
Elle est couverte d’un plafond en berceau surbaissé qui a été construit récemment.

L’intérêt principal de l’édifice réside dans son retable de style empire. Celui-ci se compose d’un entablement porté par quatre pilastres composites en faux marbre et surmonté de quatre pots à feu. Au centre, la corniche s’incurve pour supporter un emblème marial et mettre en valeur une toile représentant une descente de croix. Entre les pilastres, deux encadrements dorés s’ornent de trophées liturgiques stuqués en haut relief.

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L’autel est en bois, de forme tombeau, peint dans le style faux marbre et or. Un tabernacle en forme d’urne, en bois polychrome et doré, surmonté du Livre aux 7 Sceaux, et d’un crucifix, a retrouvé sa place d’origine, après sa restauration en 1987. Aux murs, de chaque côté, deux tableaux, représentent l’un le baptême du Christ par St Jean Baptiste et l’autre la montée au ciel d’un pape qui pourrait être Saint Fabien. Au-dessus de la porte, on trouve un tableau d’Antoine GUIRAUD représentant Sainte Germaine.

La plupart des éléments mobiliers intérieur de la chapelle se trouve provisoirement entreposés dans l’église.

 

 

Le calvaire " fort communal de Lacasse"

 

calvaire1950Qu’est donc le calvaire ? Un tumulus gallo-romain ou une motte castrale du Moyen Age ?
Des fossés l’entouraient et on y accédait seulement par un sentier qui prolongeait l’actuelle rue de l’Ail. Un document datant de 1570 indique sur cet emplacement :
« fort communal du lieu-dit LACASSE ».

L’existence de ce fort pourrait être confirmée par des vestiges de murs de briques épais, construits en carré, pour la protection du château situé en contrebas. Ils ont été mis en évidence lors des travaux d’abaissement de ce tertre. En effet, c’est après la réunion des deux communes le 19 mars 1964 que la décision d’aplanir ce tertre a été prise et mise en oeuvre en 1965.

                                                               calvaire saves patrimoine

 

Au fil de l’eau : les lavoirs et les fontaines    

Situés à la limite de la 1ère terrasse de la Garonne, nos 2 villages possédaient des sources abondantes et régulières. Les lavoirs-fontaines étaient des lieux lavoir1privilégiés de rencontres et d’échanges. Quotidiennement, les habitants allaient y remplir cruches et carafes d’eau fraîche. Les jours de lessive (la ruscado), traditionnellement les lundis et mardis, il y avait foule autour des bassins. Peut-être, avec beaucoup d’imagination, entendrez vous encore le bruit des battoirs des lavandières… Chargée en nitrates et pesticides, l’eau qui ne coule plus en abondance aujourd’hui, est impropre à la consommation, malheureusement…

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Le lavoir de Lavernose, situé rue des Fontaines et construit autour de la fontaine dite la Fontasse est le plus ancien.
Le lavoir de Lacasse, situé rue de Quillan et construit autour de la fontaine de Quillan date de 1850.
Le lavoir-fontaine du pont situé dans le quartier Saint Hubert n’existe plus aujourd’hui.

 

Petite note sur les sources :

Autrefois la source de « la Balento » alimentait aussi Lacasse. Les anciens se souviennent encore des allées et venues, vers midi, de ceux qui allaient remplir cruches et carafes d’eau fraîche.
La « Hount » de la « Fontloubeau », où poussait le cresson sauvage, alimentait les quartiers Sud-Ouest du village. Cette source existe toujours.

Les ponts

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Liens indispensables entre les 2 rives de la Louge, les ponts subissent les crues violentes de cette rivière. Souvent dégradés, ils font l’objet de consolidations régulières, voire de reconstruction.

  • Le pont de Lavernose était à l’origine un pont en bois et sa construction est antérieure à 1700 (date où on le mentionne dans des écrits). En 1760 il est reconstruit en briques avec 4 arches. Elargi et muni de garde-corps en métal, le pont actuel date de 1965.
  • Le pont de Perissé à Lacasse, bâti en 1875, consolidé et rénové en 1965, a été reconstruit en 1980.
  • Le pont de Lafuste, magnifique pont à 2 arches, appelé aussi pont romain, situé prés de « commènian » et une passerelle qui se trouvait dans le prolongement du chemin de la Louge ont été emportés par la crue de juillet 1977. La passerelle devrait être reconstruite ; elle deviendrait alors une voie pédestre reliant le quartier de « Terrefort bas » au centre du village.

La halle

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Située au centre du village de Lavernose, on ne connait pas la date de sa construction, mais sur le cadastre de 1813, son emplacement est bien noté. Cette « place couverte » soutenue par des piliers en bois servait aux assemblées publiques et aux foires.

Pendant la seconde guerre mondiale, la halle est transformée et sert de réfectoire à l’armée d’occupation. Ensuite elle est utilisée comme salle de cinéma et salle des fêtes. En 1957, la commune décide sa démolition à cause de son état de vétusté.

 

Remerciements

A l’association Savès -patrimoine pour leur autorisation de publication de la majorité des textes qui vous sont présentés ci-dessus (extrait "histoire de Lavernose-Lacasse de Simone Duffaut et Henri Petit), consutable à la médiatheque.

A l’association A.P.S.E.L.L (association pour la sauvegarde de l’église de Lavernose-Lacasse)

A Nadine Torrecillias

 

 

Liens utiles

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Mairie de Lavernose-Lacasse

1 place de la mairie
31410 Lavernose-Lacasse

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